Les extrémités de la terre… à notre porte !

Arabesque

Il est sorti !

Toute l’équipe de MENA est ravie de pouvoir vous présenter le nouveau numéro de notre semestriel « Le Courrier ». Il sera diffusé à tous nos abonnés par La Poste courant novembre. Les migrants sont un sujet qui fait régulièrement la une des médias : sauvetage en Méditerranée, démontage de campements sauvages, sans compter la mobilisation en lien avec le conflit en Ukraine.
Plusieurs équipiers de MENA sont impliqués dans un travail parmi les migrants en France ou ailleurs ; nous vous proposons de découvrir le témoignage de certains d’entre eux. De plus, au travers d’une réflexion plus approfondie, MENA souhaite interpeller les chrétiens. Que chacune et chacun se sente concerné par cette nouvelle réalité de la mission universelle que Jésus nous a laissée : les extrémités de la terre sont à notre porte(ée) ! Alors ?

Au sommaire :

  • – Réfugié et pasteur, le témoignage de notre équipier à Strasbourg,
  • – L’expérience parmi les migrants de Robert Despré, pasteur à Saint Omer et président de la FNADF,
  • – 100 000, le témoignage de Lionel et Jessica impliqués auprès des migrants aux États-Unis,
  • – Présentation du projet « En Chemin » avec MENA

En exclusivité, un autre témoignage transmis par Robert Despré et non paru dans Le Courrier :

Rencontre avec une femme syrienne

Elle est dans « la jungle » (le camp où se trouvent les migrants) avec son mari et ses enfants.

 Alors que nous nous apprêtons à partir, suite à la distribution de vivres, vêtements, chaussures, couvertures, cette femme accourt vers l’un de nos véhicules en souriant et nous remercie chaleureusement. Elle nous dit : « Vous êtes vraiment de bonnes personnes. Vous ne nous laissez pas dans la misère. Nous sommes ici en détresse dans le froid et vous êtes venus nous sauver en nous donnant de la nourriture et des chaussures neuves (nous avions donné une heure avant des chaussures pour elle et  l’un de ses enfants, leurs vieilles chaussures couvertes de boue n’étaient plus étanches). Nous sommes à ce moment-là en plein hiver et la température est très basse.

Nous lui disons que si  nous sommes là pour l’aider, c’est parce que l’amour de Jésus nous anime. Cette femme nous répond : “Moi aussi, je connais Jésus et je sais que ce que vous dites est vrai.”. Nous lui avons ensuite donné un Nouveau Testament dans sa langue qu’elle a accepté avec plaisir. Nous ne savons pas ce qu’elle entend par “Je connais Jésus”. Mais il est en tout cas certain que cette femme était là ce jour-là pour bénéficier de notre témoignage, et qu’elle a pu emporter avec elle la Parole de Dieu qu’elle lira très certainement…

Olivier, responsable communication de MENA

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